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 story of alice

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Mathilda

Mathilda
RANG VOILA JE SAIS PAS QUOI DIRE

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MessageSujet: story of alice   story of alice EmptyDim 15 Nov - 19:37


alice donovan
♛ alice in wonderland

≈ prénoms, noms : papa m'a donné le beau prénom de Alice, c'est joli, c'est poétique, c'est disneyique... J'ai également hérité de son nom de famille, Donovan. ≈ surnoms : alice c'est court, mais parfois on m'appelle bébé alice. Ne pas chercher pourquoi. ≈ âge : j'ai vingt-deux ans, bientôt vingt-trois. ≈ date, lieu de naissance, origines : je suis née le dix-neuf juillet à Melbourne, en Australie. Je suis donc australienne de naissance, mais je suis un beau mélange en réalité. Maman était polonaise et ukrainienne, papa est américain avec des touches de canadien. J'ai même une arrière grand-mère française. Je suis une fille du monde. ≈ emploi/études : attention, roulement de tambour ! Je suis étudiante en médecine, et je n'ai pas redoublé la première année. Père est très fier, et moi aussi. Mon rêve va finalement se réaliser. ≈ orientations sexuelle : jusqu'alors, je n'ai eu que des relations masculines. mais les filles m'attire un peu aussi. ≈ statut matrimonial : je suis un peu célibataire, un peu coup d'un soir, et un peu amoureuse aussi. C'est compliqué en ce moment. ≈ statut financier : franchement, ça roule sur l'or. ≈ avatar : alicya debnam carey. tumblr


La tête pense, le cœur sait.

Mon début de vie n'a pas été des plus simple. Mon père et ma mère se sont rencontrés dans le cadre d'une relation purement sexuelle, malgré les sentiments présents chez mon père. Et puis un jour, j'ai fais mon nid dans le ventre de ma mère, et là, ça a été le début des ennuies. Chute totale de sa part. Ma mère a développé ce que les médecins appellent un baby blues de grossesse. Vous voyez, elle a déprimé tout le long. Mon père lui, était heureux malgré la situation. Il m'aimait déjà. Et je suis née, en plein mois de juillet, le dix-neuf. Et le vingt, maman est partie. Papa m'a dit un jour, qu'avant de mourir, maman avait marqué dans sa lettre qu'elle m'aimait. J'en ai longtemps douter. Après tout, quelle mère se suicide après avoir enfanté? Très peu en vienne à ce geste. Mais ma mère elle, l'a fait.

Mon père a eu du mal à se remettre de la mort de maman. Il faut dire, qu'avoir un enfant sur les bras alors qu'on est en couple avec quelqu'un d'autre, c'est pas évident. En effet, au milieu de grossesse, il a rencontré une autre fille, avec qui il a sympathisé et avec qui il s'est rapidement mit en couple. Je vais dire, tant mieux pour lui. Elle était géniale, et tellement compréhensive lorsqu'il est rentré un soir, avec moi dans les bras. Elle lui a simplement dit que désormais, elle assumerait ce rôle. Ce rôle de belle mère dont les enfants redoutent à cause de Cendrillon. Mais peut importe, elle n'était pas comme ça. Elle m'adoptera même peu après mes deux ans. Comme pour montrer à mon père que désormais, leur relation est officielle, et qu'il n'a plus rien à craindre pour sa petite fille. Ils se sont mariés quelques mois plus tard, et nous avons commencer à vivre une véritable histoire de famille.

Mon petit frère Merlin est né peut après mes trois ans. A croire que mon père trouvait une réelle admiration aux personnages de contes. Et puis sans attendre, ils ont remis les ébats en route, et ma soeur, Aurore est née juste avant mes cinq ans. Après tous ses évènements, je ne vais pas cacher que j'ai été un peu jalouse, et j'ai commencé à en faire baver à mes parents. Particulièrement à mon père. Je me rappelle d'un jour ou je lui ai même dit que je ne l'aimais pas. Ce jour là, j'ai vu de la tristesse dans ses yeux. Il était triste.

**

Je regarde l'infirmière du lycée qui se trouve une face de moi. Elle a la mine sombre, le regard un peu vide mais à la fois réconfortant. Cinq minutes plus tôt, je venais lui annoncer que j'avais vomis en classe. Et j'ai constaté que je n'avais plus mes règles depuis six mois. Normal on se dit, je suis jeune et puis, ce n'était déjà pas très régulier avant. Elle m'a dit que par prudence, au cas où, je devais aller faire un test de grossesse dans les toilettes du lycée. Je me suis executé, et je lui ai rendu le test avant même de regarder le résultat. De toute façon, il va être négatif c'est une évidence. Je n'ai eu qu'une relation dans ma vie, et nous étions protégé. L'infirmière me dit de m'asseoir, et je m'assoie. D'un voix douce, elle m'annonce la nouvelle. “ Alice, tu sais très bien que tu peux tout me dire. Si tu as fais une erreur, si tu as oublié une fois de te protéger ce n'est pas une honte. ” je lui souris un peu. Je sais très bien cela. Je hoche la tête histoire de répondre, et elle poursuit. “ Alice, tu es enceinte. ”

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MessageSujet: Re: story of alice   story of alice EmptyLun 16 Nov - 20:56


alice st john
♛ alice in wonderland

≈ prénoms, noms : à l'orphelinat, on m'a appelé alice. c'était beau, c'était mignon pour une petite fille. je suis une st john depuis mes onze ans. ≈ surnoms : alice c'est court déjà. ma mère adoptive m'appelait mon petit lapin, parfois, avant. ≈ âge : j'ai vingt-et-un ans, c'est jeune, ça fait déjà dix ans qu'on m'a adopté. ≈ date, lieu de naissance, origines : je suis née le dix-neuf juillet à Varsovie, en pologne. Je suis polonaise suite à ma naissance, mais j'ai une double nationalité suite à mon adoption, alors je suis canadienne aussi. ≈ emploi/études : je suis étudiante. en médecine pour être exact. ≈ orientations sexuelle : hétérosexuelle, sans aucune hésitation. ≈ statut matrimonial : célibataire qui a pas mal de garçon qui passe dans son lit en ce moment. ≈ statut financier : ça va. ≈ avatar : alicya debnam carey. tumblr


La tête pense, le cœur sait.

L'enfant me regarde en rigolant. Aujourd'hui, c'est mon septième anniversaire. Et pas un des plus joyeux, je ne le cache pas. Les dames de l'orphelinat ont voulu me faire souffler des bougies, et au moment de découper le gâteau, un garçon a appuyé sur ma tête, qui a finit pleine de crème. Je relève la tête en pleurnichant un peu, et retourne dans le dortoir, sans manger de gâteau, sans fêter l'anniversaire. Pour je ne sais quelle raison, les enfants sont méchants avec moi. Ils l'ont toujours été, depuis mon arrivée à l'âge de cinq ans. Avant, j'étais en famille d'accueil, c'était mieux, car la nourrice de la famille était gentille avec moi, et elle faisait souvent des crêpes. J'entends une dame rentrer dans le dortoir et s'approcher de moi. Je relève un peu la tête, avant d'ouvrir la bouche. « Jestem smutny. » elle me sourit, comme pour me réconforter, et me fait un câlin. J'aime bien, les câlins. Ça fait du bien, et après on a le cœur qui n'est plus triste, c'est Tekla qui me l'a dit. Mais moi, mon cœur il est toujours triste.

**

Assise devant le miroir de la salle d'eau, je termine de me coiffer. Aujourd'hui, c'est dimanche, jour des visites. Le jour de l'espoir aussi. J'ai onze ans, et des dimanche, j'en ai vu passer depuis que je suis ici. Mon amie Tekla a été adopté par un couple allemand l'année dernière, elle était heureuse, je me souviendrais toujours de son sourire. Mais aussi de ses larmes, lorsque nous avons du nous quitter. Je souris dans le miroir en remettant bien ma robe à sa place, et j'entends la cloche de l'orphelinat sonner, signe que les familles sont arrivés. J'attends quelques moments avant de rejoindre les autres. Je veux laisser la chance d'être adopté aux autres. Aux plus petits qui sont plus malheureux que moi. Je m'assoie dans un des fauteuil, et une famille s'approche de moi. Un couple, et il parle anglais. Je comprend l'anglais. On nous l'apprend ici, on nous a dit que c'était important de parler anglais. Que ça aidait à parler avec les familles. « Hello Alice. We are the family St John, and we would like adopted you. You are okay ? » Un sourire s'illumine sur mon visage, je n'y crois pas, je n'y arrive pas. Timidement, je hoche la tête, et ils discutent avec moi. Ils me disent que quatre enfants vivent déjà avec eux, et qu'ils m'attendent avec grande impatience. Ce jour là, c'est le plus beau de ma vie. Réellement. Nous partirons tous ensemble au Canada quelques semaines plus tard, en avion. Ce sera la première fois que je prendrais l'avion, en direction d'un pays inconnu, où les personnes ne parlent pas ma langue. Mais je suis heureuse, car désormais, j'ai une famille.

**

Cinq années se sont déroulées depuis mon adoption. Les St John, je ne pouvais rêver mieux comme famille. Ils sont tellement adorable, je ne manque de rien, et mes frères et sœurs sont adorables pour la plupart. Ce jour là, je me dirige vers mon lycée afin de passer un examen de polonais. Cette langue, ma langue maternelle, je ne voulais pas l'oublier. Alors c'est naturellement que je l'ai prise en option lorsqu'elle m'a été proposé. Même si finalement, les leçons ne me servent pas à grand chose. Il y a un garçon dans ma classe, qui est polonais de naissance lui aussi. Ce garçon, il est gentil, et je l'aime bien. Peut-être même un peu trop. Je ne sais pas vraiment comment le considérer. Un ami, un meilleur ami ? Au plus profond de moi, je sais que c'est beaucoup plus que cela. Je me dirige vers lui, qui attend devant la salle. Il est rouge, et me regarde en souriant. « Cześć, Alice. » Je lui souris également. C'est ça notre façon de communiquer. C'est le polonais, pour ne pas le perdre, pour montrer que nous sommes différents de ceux qui se trouve autour de nous, le polonais, c'est notre language. Il s'approche de moi, et d'un seul coup, ses lèvres se posent sur les miennes. Mes joues deviennent plus chaudes, et je prolonge le baiser. « Kocham cię. » Ces dernières paroles seront les premières d'une longue série. Il deviendra mon premier petit ami, le premier que j'aimerais réellement, avec mon coeur, et non pour bien faire.

**

Aujourd'hui, j'ai dix-huit ans. Aujourd'hui, c'est la majorité. Je regarde mon téléphone, qui vient de vibrer dans ma poche. C'est mon ex-petit-ami. Finalement, notre relation était purement amicale, et nous nous en sommes très vite rendu compte. Nous avons mis la faute sur la curiosité, et avons tourné la page rapidement. Aujourd'hui, nous sommes moins proches qu'avant, nous ne nous voyons plus au lycée, rien de tout cela, juste virtuellement. Finalement, c'est mieux comme ça. Marchant d'un pas assuré, j'arrive à la mairie pour récupérer mon acte de naissance. Théoriquement, j'aurais du le recevoir chez les St John lors de ma demande, mais j'ai préféré aller le récupérer, afin de ne pas les blesser. Depuis un an, j'ai un besoin sérieux de connaître mes origines. Mais il fallait attendre la majorité, si je ne voulais pas devoir donner l'accord de mes parents adoptifs. Je me présente au guichet, souriante, polie. La réceptionniste me tend le papier, le papier qui détient toute la vérité, le papier qui m'apprendra enfin d'où je viens. Je la remercie, et rendre à la maison. Ma mère adoptive, Madame St John vient me prendre dans ses bras, en me disant que désormais, je ne suis plus la petite dernière, la petite du moins. Aujourd'hui, je suis majeure, officiellement. Je reste un moment dans ses bras, dans ce moment d'affection, avant de rejoindre ma chambre à l'étage. Je m'assoie sur mon lit, en retirant mes chaussures, puis attrape la fameuse enveloppe que m'a délivré la réceptionniste. Je l'ouvre.

acte de naissance n°3983 a écrit:
Alice St John, née Alicja Doroszewski, de sexe féminin.
Née le dix-neuf juillet mil neuf cent quatre-vingt quatorze à 19h07 dans la maternité du dispensaire de Varsovie.
Fille de Nadzieja Doroszewski et de père inconnu.

Après avoir lu, je réfléchie un instant. Je lis plusieurs fois le prénom de ma mère, et son nom de famille. N-a-d-z-i-e-j-a. D-o-r-o-s-z-e-w-s-k-i. Soudain, mon cœur se met à battre à cent à l'heure, sans doute à cause de l'angoisse de savoir enfin mes origines, de savoir mon véritable nom biologique. Des larmes se mettent à couler sur mes joues. Je connais cette Nadzieja. Son prénom, son nom de famille, tout devient réel dans ma tête. Il y avait une dame à l'orphelinat, la seule qui a pleuré lors de mon départ, qui portait ce prénom et ce nom de famille. Et puis je comprend. Je comprend que ma mère, ma génitrice, a toujours été auprès de moi. Mais je ne comprend pas son silence, de nombreuses questions se percutent dans mon cerveau, trop nombreuses. Pourquoi m'a-t-elle abandonné. Que dis-je. L'orphelinat était catholique, et elle était bonne sœur. Pourquoi ne-m-a-t-elle jamais écris. Elle savait où j’étais partie pourtant. Qu'est-elle devenue. Toutes les questions se bousculent, sans même avoir de réponses, sans même que je ne puisse apporter de réponse. Et je pleure. Je continue. Les larmes, les sanglots. Juste cela.

**

Valise à la main, sac sur le dos, veste sur l'épaule. Je marche dans la rue, dans la direction de l'adresse de mon appartement. Cela fait déjà un mois que je n'étais pas revenu. Après avoir ressenti le besoin de connaître le nom de ma génitrice, j'ai eu besoin de connaître véritablement mes racines. J'ai alors pris la décision, pour mon vingt-et-unième anniversaire de partir à l'aventure dans mon pays natal, la Pologne, à la recherche de réponse. Un mois éprouvant que je viens de vivre. J'ai retrouvé la dame de l'orphelinat, ma mère biologique. Elle m'a apporté des réponses, mais nous avons décidé d'un accord commun de ne pas nous revoir. J'arrive dans mon appartement, et cherche la clé quelques instants avant de l'enfoncer dans la serrure. Je tourne une fois, puis deux. Puis j'entre, enfin. Je pose mes valises dans l'entrée, décidant de les défaire un peu plus tard, puis m'avance vers le salon, et m'écroule dans le canapé. J'allume mon téléphone portable, après un mois sans le consulter, aillant besoin de distance avec tout le monde, même si les St John ont eu de mes nouvelles via des é-mail réguliers. Le vibreur reste en route pendant une dizaine de minutes, et j'aperçois environ trente-cinq appels manqués, une quarantaine de message, et de nombreuses notifications. Je souris un peu, amusement. C'est dans les moments de détresse, et de doute, ou même d'absence que je reçois le plus de nouvelles de mes contacts, ce qui me rassure malgré tout. Finalement, j'ai peut être été abandonné par ma mère, mais je ne suis pas invisible pour autant.

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MessageSujet: Re: story of alice   story of alice EmptyMar 17 Nov - 20:15

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